Un homme de 43 ans, sans antécédents particuliers en dehors d’un alcoolisme chronique est admis à l’hôpital de Cincinnati (Ohio) pour douleurs thoraciques. Le bilan étant négatif la sortie est décidée.
Alors que le patient va quitter l’hôpital il est victime d’un malaise général avec hypotension artérielle et délire. A l’examen il est apyrétique, ventile correctement et ne présente pas de signes neurologiques en foyer. Un remplissage vasculaire et des vasopresseurs sont prescrits et un bilan pratiqué en urgence. Les examens biologiques de routine et les gaz du sang sont normaux, de même que le scanner cérébral. L’alcoolémie, les recherches de toxiques usuels, les hémocultures et l’examen cytobactériologique des urines sont négatifs. Le seul élément positif est la découverte de trace d’acétone dans les urines.
Le lendemain, l’état hémodynamique du malade est stable mais il reste confus et l’on constate qu’une discrète odeur cétonique règne dans la chambre.
Un examen est alors demandé qui va permettre de faire le diagnostic.