G.AYOUB, J.-D.LAREDO,
Hôpital Lariboisière, Paris
Un homme de 33 ans, sportif, sans antécédents notables, con-sulte pour des douleurs de la cheville droite. Les symptômes, d’installation insidieuse, sont apparus 6 mois auparavant. L’horaire des douleurs est mixte, et les AINS sont d’une efficacité partielle. L’examen clinique mon-tre uniquement un empâtement de la cheville droite, et la biologie l’absence de syndrome inflammatoire. Les radiographies standards montrent des images lytiques bien limitées de l’extrémité distale du tibia, et de l’astragale (figures 1 et 2). La scintigraphie osseuse met en évidence une hyperfixation localisée, précoce et tardive (figures 3 et 4).
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De gauche à droite figure 1 à 4. |
Sur une première IRM, on observe une lésion en hyposignal T1, en hypersignal STIR, et prenant le gadolinium (figures 5 à 7). Une biopsie synoviale par voie chirurgicale est alors réalisée, avec un curetage de la lacune tibiale. On constate en peropératoire un bourgeon charnu, tibial juxta-articulaire, très vascularisé.
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De gauche à droite figure 5 à 8. |
La lecture des lames histologiques ne permet pas de retenir un diagnostic précis. Deux infiltrations de corticoïdes viennent à bout des douleurs et de l’empâtement de la cheville. Six mois plus tard un scanner de la cheville et une nouvelle IRM sont réalisés. Le scanner montre les lacunes os-seuses (figures 8 et 9) et l’IRM objective une stabilité de la taille de la lésion et des anomalies de signal identiques (figures 10 et 11). Une étude dynamique est réalisée après injection de gadolinium. Elle montre une intensification progressive du rehaussement (figures 12 à 15).
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De gauche à droite figure 9 à 12. |
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De gauche à droite figure 13 à 15. |