Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) constituent un problème majeur dans le domaine de la santé publique, tout particulièrement chez la femme.
En effet, si leur incidence est plus faible que dans le sexe masculin, il n’en reste pas moins que l’admission en institution et la mortalité sont plus fréquentes, ne serait-ce qu’en raison d’une espérance de vie plus élevée chez la femme. La prévention de l’AVC et son traitement à la phase aiguë ne sont guère influencés par le sexe. Dans le sexe féminin, l’aspirine à faibles doses serait toutefois plus efficace dans le domaine de la prévention primaire de l’AVC et, pour ce qui est de la chirurgie carotidienne, son rapport bénéfice/risque serait moins favorable. Enfin, si la prise en charge à la phase aiguë est globalement moins performante, la thrombolyse, pour sa part, serait plus efficace chez les femmes. Deux facteurs de risque importants doivent être pris en compte chez la femme jeune : d’une part, la migraine ; d’autre part, la contraception orale.
Le risque d’AVC chez la femme, en valeur absolue, est peut-être plus faible, mais il peut être augmenté par d’autres facteurs, tels le tabagisme. La période du post-partum est à haut risque. L’éclampsie est la première cause d’AVC pendant la grossesse.
Dr Giovanni Alzato