Grand angle sur l’ostéodensitométrie

L’ostéodensitométrie est une technique de mesure qui ne relève pas de l’imagerie proprement dite. Elle fait en règle appel à l’absorptiométtrie biphotonique qui évalue la densité minérale osseuse (DMO) sous la forme d’une masse surfacique en g/cm². La recherche d’une ostéopénie ou d’une ostéoporose est l’indication principale de la technique, par comparaison à des valeurs normales mesurées chez des témoins, en tenant compte ou non de leur âge. L’examen n’est remboursé par la sécurité sociale que dans des indications très précises, définies en  juin 2006, par exemple une ménopause précoce (âge < 40 ans). La validité, la fiabilité et la reproductibilité des mesures dépendent des contrôles de qualité qui s’imposent fréquemment  pour les machines en question afin de corriger les éventuelles dérives. La qualité du résultat est aussi liée à d’autres facteurs : 1) positionnement et immobilisation du sujet ; 2) respect des recommandations du constructeur ; 3) existence d’une arthrose, voire d’un tassement vertébral ou encore d’un spondylolisthésis ; 4) présence de produit de contraste. L’examen ne doit pas être répété inutilement, idéalement à la fin d’une traitement anti-ostéoporotique supposé efficace, ou encore tous les 3 à 5 ans, a fortiori en cas d’un risque élevé d’ostéoporose.

Dr Philippe Tellier

Référence
Skolta S. : Ostéodensitométrie : indications, technique, résultats, contrôle de qualité. Journées Françaises de Radiologie (Paris) : 24-28 octobre 2008.

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