Le Plan National Santé Environnement 2 est lancé !

Paris, le 17 juillet 2009. Le ministère de l’Ecologie a lancé en début de semaine le deuxième Plan National Santé Environnement (PNSE). Il vise à réduire les expositions responsables de pathologies à fort impact sur la santé et les inégalités environnementales. Lancé sous l’égide du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer, ce plan couvre la période 2009-2013.

Le gouvernement va lui consacrer 380 millions d’euros sur 5 ans auxquels il faut ajouter les 110 millions consacrés à la recherche. Parmi les 63 mesures prises dans ce « PNSE 2 » : réduire les émissions de particules dans l’air, réduire de 30 % les rejets dans l’air et dans l’eau de 6 substances jugées hautement toxiques, améliorer la qualité de l’air intérieur des bâtiments, réduire les expositions aux substances cancérigènes, mutagènes ou réprotoxiques (CMR) en milieu de travail.

Succès du « PNSE 1 »

Ce plan devra surfer sur le succès du « PNSE 1 » qui portait sur la période 2004 – 2008. Elaboré par quatre ministères (santé, environnement, travail, recherche), il visait à réduire les atteintes à la santé des Français liées à la dégradation de l’environnement (air, eau, produits chimiques). Trois objectifs principaux avait été définis sur 45 actions : respirer un air et boire une eau de bonne qualité, prévenir les pathologies d’origine environnementale et notamment les cancers et mieux informer le public et protéger les populations sensibles.

Les résultats obtenus :

- une réduction des émissions atmosphériques industrielles en cadmium, plomb, benzène, dioxine et chlorure de vinyle monomère comprise entre 50 et 85 % entre 2000 et 2008 ;

- des procédures de protection engagées ou réalisées sur près de 75 % des captages d’eau potable ;

- le lancement de premières enquêtes sur la qualité de l’air dans les logements par l’observatoire de la qualité de l’air intérieur ;

- la création de l’Observatoire des résidus de pesticides le 28 juin 2006 et du Plan interministériel de réduction des pesticides ainsi que l’élaboration du plan Ecophyto 2018 par le ministère de l’agriculture et de la pêche ;

- le financement, entre 2005 et 2007, de 114 projets de recherche en santé environnement, pour un montant global d’environ 25,4 millions d’euros par l’Agence nationale de la recherche (ANR).

Le « PNSE 2 » prend donc la relève (2009-2013). Il se base sur le rapport du groupe de travail, présidé par le Professeur Gentilini, Président honoraire de l’Académie de médecine, et chargé d’élaborer des propositions. Ce rapport a été remis au gouvernement le 14 avril dernier.

F.B.

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