
Paris le 11 janvier 2011. A la fin du mois de décembre était publiée par le British Medical Journal une enquête confirmant qu’un crâne longtemps considéré comme celui d’Henri IV était bien celui du monarque. Cette équipe pluridisciplinaire était notamment parvenue à prouver que le roi n’ayant pas subi de trépanation (en dépit des mœurs mortuaires de l’ancien régime), le crâne présenté comme le sien, de fait non trépané, pouvait fort bien lui appartenir.
De nombreuses autres preuves avaient par ailleurs été avancées.
Sur la base de témoignages produits lors de l’ouverture des tombeaux royaux pendant la révolution, le journaliste et historien Philippe Delorme à l’origine d’un récent ouvrage sur le roi met en doute ces conclusions. « L'analyse précise de ces témoignages révèle qu'ils sont à prendre avec beaucoup de circonspection » rétorque l’un des deux journalistes ayant retrouvé la relique.
Illustration : Philippe Delorme, Henri IV et Ravaillac
L.C.