S. KOLTA,
CEMO, hôpital Cochin, Paris
Mme S., 71 ans, consulte pour une douleur lombaire sévère depuis une semaine. La douleur est mécanique et répond partiellement à un traitement antalgique. Elle réapparaît au moindre mouvement, c’est pourquoi Mme S. porte une ceinture lombaire qu’elle a retrouvée à son domicile et qui la soulage grandement. Elle a été ménopausée à l’âge de 52 ans et elle suit un traitement hormonal substitutif depuis cette date (à demi-dose). L’interrogatoire relève un antécédent paternel de fracture du col du fémur ainsi qu’un tabagisme actuel à 30 paquetsannées. Il ne met pas en évidence d’autres facteurs de risque d’ostéoporose. L’examen clinique trouve une taille à 1,62 m pour 46 kg (IMC = 17,5 kg/m2). Son rachis est raide avec une douleur lombaire réveillée par l’inclinaison latérale et la rotation du rachis. L’examen général est normal. Une densitométrie osseuse et une radiographie du rachis sont prescrites. Sa densitométrie osseuse montre un T-score à -3,2 DS au rachis lombaire et -2,9 DS à la hanche totale. Elle montre également une imagerie par la technique de VFA (Vertebral Fracture Assessment) faite au décours de la densitométrie sur l’appareil DXA (figure 1). Celle-ci met en évidence une fracture de T12 grade 3, de L1 grade 1 et soulève un doute sur un petit enfoncement du plateau supérieur de L3. La radiographie standard retrouve les mêmes fractures (figure 2) et confirme l’enfoncement du plateau supérieur de L3 (fracture minime de grade 1).
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Figure 1. Image par VFA (face et
profil) |
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Figure 2. Radiographie standard de
profil montrant une |
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