L’insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) est un problème de santé publique majeur, en France, comme dans la plupart des pays industrialisés1 : · L’IRCT constitue une des complications de nombreuses maladies chroniques dont le diabète et l’hypertension artérielle. · La prévalence brute de l’IRCT traitée a été estimée à 1 094 personnes par million d’habitants en 2009 et augmente de façon constante : environ 37 500 personnes étaient traitées par épuration extrarénale en 2009 et 33 000 étaient porteuses d’un greffon rénal. · Le coût humain de l’IRCT est particulièrement élevé en termes de morbi-mortalité, d’impact sur la qualité de vie du patient et de conséquences pour l’entourage. · Du point de vue de l’Assurance maladie, le coût de la prise en charge de l’IRCT par la CNAMTs a été estimé en 2007 à plus de 4 milliards d’euros. Depuis plusieurs années, un certain nombre de constats ont été établis concernant les pratiques de prise en charge en France : · L’utilisation prédominante d’une technique de traitement par épuration extra-rénale : en 2009, 92,9% des patients étaient traités par hémodialyse contre 7,1% par dialyse péritonéale. · La persistance d’importantes disparités régionales dans la prise en charge des patients qui s’observent sur la répartition entre les différentes modalités de prise en charge (prédominance de l’hémodialyse en centre par rapport aux modalités « hors centre
Insuffisance rénale chronique terminale : vive la greffe!
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