JDP 2012 : Mélanomes familiaux : quand le test génétique s’impose…
Les facteurs prédictifs de la présence d’une mutation de CDKN2A ,
principal gène associé à un risque élevé de survenue de mélanome,
ont été recherchés dans 387 familles dont 2 membres apparentés au
premier degré étaient atteints de mélanomes et 96 où il y en avait
trois ou plus. Une mutation a été retrouvée plus fréquemment dans
les familles à trois cas ou plus (32 %) que dans les familles à 2
cas (13 %). Un âge jeune au diagnostic et l’existence d’au moins un
cas de cancer du pancréas sont apparus significativement associés à
la présence d’une mutation de CDKN2A dans les familles à trois cas
ou plus. Pour les familles à deux cas, un âge jeune au diagnostic
et l’existence d’au moins un cas de mélanome multiple se sont
révélés prédictifs de la présence de mutations : celles-ci
étaient retrouvées dans 22 % des cas quand l’âge médian au
diagnostic était de moins de 50 ans et dans 29 % des cas quand il y
avait au moins un membre de la famille atteint de mélanomes
multiples. Ces deux facteurs prédictifs permettent d’identifier un
sous groupes de familles où la fréquence de mutation est supérieure
à 20 % et où il est donc particulièrement justifié de proposer un
test génétique.
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