Fixé par arrêté (31 162 étudiants pour l'année 2012-2013), le quota connaîtrait chaque année « une vraie déperdition (…). Moins de 28 000 candidats sont admis » et « 10 % des étudiants abandonnent leurs études ». Moins de 26 000 étudiants seraient finalement diplômés au terme des trois ans d’études.
Outre la suppression des quotas, la fédération réclame à nouveau la possibilité pour le secteur privé de développer leurs propres IFSI. La FHP demande également à ce que les aides-soignantes puissent passer le diplôme d’état d'infirmier par équivalence en deux ans, au lieu de trois actuellement.
Des propositions qui ne sont pas du gout de la FNESI
La Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (FNESI) rejette quant à elle ces propositions de réformes. « On ne peut pas purement et simplement supprimer les quotas d'entrée. Les IFSI n'ont pas les moyens matériels et humains pour assurer une formation de qualité à davantage d'étudiants. Et ils ont déjà du mal à trouver des stages pour chacun d'entre eux et à les encadrer ». Quant à la création d'IIFSI dans les établissements hospitaliers privés elle poserait un problème d' « harmonisation des enseignements » et « de frais d'inscription exorbitant ».En ce qui concerne la mise en place d'une équivalence pour les aides-soignantes, la FNESI n’y semble pas non plus favorable, en raison de lacunes des connaissances en physiologie et en pharmacologie.
D’autre par le syndicat s’interroge in fine sur cette prétendue pénurie en rappelant que les jeunes diplômés sont déjà « obligés de commencer par de l’intérim ou par des CDD ».
Frédéric Haroche