Ces vieillards qui venaient du Brésil

Adolf Liepzig (Hitler ?) et Cutinga

Brasilia, le samedi 1er février 2014 - Après Richard III et Henri IV c’est au tour d’Adolf Hitler de se retrouver au centre d’une polémique medico-historique, à la suite de la publication au Brésil d’un livre intitulé Hitler in Brazil - His Life and His Death. Son auteur, un docteur en histoire du nom de Simoni Renee Guerreiro Dias, prétend avoir retrouvé sa véritable tombe, dont elle souhaite exhumer le corps pour procéder à une analyse ADN.

Les tribulations d’Hitler au Brésil

Avec l'aide d’ecclésiastiques, Adolf Hitler se serait enfui en Argentine avant de rejoindre le Paraguay puis l'état de Mato Grosso au Brésil, où il se serait ensuite installé à Nossa Senhora do Livramento où il était affectueusement affublé du surnom de « vieil Allemand ».

Si le clandestin n’est pas allé jusqu'à changer de prénom, il se serait dissimulé en adoptant le nom de Liepzig et en rasant sa célèbre moustache. Ce dernier détail laissera sceptique les plus aux faits de nos lecteurs qui ne manqueront pas de rappeler les déclarations de l’un des secrétaires d’Hitler qui rapporta ces propos du dictateur « beaucoup de gens disent que je devrais me raser la moustache, mais c'est impossible. Mon nez est trop grand. J'ai besoin de la moustache pour l’atténuer ».

Mais gageons que dans la situation qui n’avait pas évolué en la faveur du caporal devenu maître de l’Europe, il ait pu laisser la nécessité l’emporter sur la coquetterie.

Leipzig/Hitler aurait d’autre part assidument fréquenté une jeune femme noire du nom de Cutinga dans l’unique but de brouiller les pistes !

"L’historienne" avance principalement deux arguments en faveur de ses dires.

Elle aurait ainsi retrouvé la trace d’une religieuse polonaise qui lui aurait confié avoir reconnu Hitler lors d’une hospitalisation à Cuiaba, au début des années 80 avant d’être forcée au silence par sa hiérarchie.
Autre argument (oh combien indiscutable !) en affublant, grâce à Photoshop, la photo du viel homme d’une moustache, le doute ne serait plus permis !

Aussi fumeuse que peut paraître cet exposé rappelons tout de même que de nombreux dignitaires nazis partirent s’installer au Brésil après la victoire des alliés.

Dans les pas de Staline

Malgré les nombreuses preuves de la véracité du suicide et de la crémation du corps d’Adolf Hitler à commencer par son testament rappelons que la mort d’Hitler est encore aujourd’hui entourée d’un (léger) halo de mystère.

Il revient à Staline d’avoir été le premier à  affirmer qu'Hitler n'était pas mort. Il avait ainsi expliqué à une délégation américaine que son plus fidèle ennemi (et ancien allié…) avait fuit au Japon en sous-marin, puis en Espagne et en Argentine.

Dernier élément en faveur de la théorie de la fuite d’Hitler qui a pu faire les choux gras de certains historiens : le fait que sur ordre de Youri Andropov, le KGB se serait débarrassé des derniers restes du Führer, ne conservant qu’un fragment de crâne dont le journal The Observer affirme depuis 2009 qu’il serait en réalité celui d'une femme âgée de 20 à 40 ans.

Il n’en reste pas moins que l’on attend avec sérénité les résultats des tests biologiques qui ne manqueront pas d’infirmer cette thèse, tout en illustrant le caractère quelque peu échevelé de son auteur…

FH

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