Si le TCGA (The Cancer Genome Atlas) a montré la multiplicité des mutations possibles dans le cancer de l’ovaire entre autres, cela ne signifie pas pour autant qu’il faut bouleverser nos habitudes. Les traitements classiques restent en effet la base du traitement lorsqu’une chirurgie de réduction totale a pu être réalisée. Pour les autres cas, et parce que le cancer de l’ovaire n’est pas univoque, le profilage moléculaire permet soit d’établir un pronostic, soit de définir des sous-groupes susceptibles de bénéficier de traitements ciblés. Cela dit, quelle que soit son utilité clinique actuelle, le profilage moléculaire doit être incorporé dans tous les essais cliniques.
Dr Dominique-Jean Bouilliez