

Bien qu’interdit aux prisonniers à cette époque et sous ces latitudes, les tatouages étaient fréquents et souvent prélevés sur le prisonnier après sa mort dans l’espoir d’en tirer des informations.
Ainsi depuis ce temps, l’institut de médecine légale de Cracovie, conservait jalousement ces exemples rares de l’imagination artistique des prisonniers…
De Cracovie à Tataouine en passant par Biribi
Ces tatouages, effectués à l’aide de barrettes, de fils de fer, de lames de rasoir ou de morceaux de verre étaient réalisés à base de charbon, de caoutchouc brûlé, de liège, d’encre, de peinture à l'eau et de crayons de couleur mélangés à de l'eau, de l'urine ou du savon…On retrouve quelques symboles utilisés par les détenus : une tête de diable, symbole de cruauté d’un prisonnier agissant au détriment des autres ; un serpent enroulé autour d'une femme, symbole d’une vengeance planifiée à l’égard d’une femme infidèle ; une demi-lune sur laquelle est assise une femme, symbole d'un intérêt particulier pour le cunnilingus…
En France plusieurs historiens se sont intéressés au sujet de ces fantaisies cutanées notamment au travers d’albums de portraits des bagnards de Biribi et Tataouine où est né l’art du tatouage à la française…aujourd’hui tant répandu dans la population générale.
FH