Hawaï, le samedi 24 mai 2014 – Le Kuakini Honolulu Heart Program
(HHP) et la Kuakini Honolulu-Asia Aging Study (HAAS) sont deux
cohortes de population dont la constitution a commencé il y a
cinquante ans. Elles sont riches d’enseignement pour l’étude du
vieillissement. Aussi, pour vérifier leur hypothèse selon laquelle
une corrélation pourrait exister entre longévité et petite taille,
des chercheurs de l’université d’Hawaï les ont-ils naturellement
utilisées. Leurs travaux se sont plus précisément portés sur 8 006
hommes nés entre 1900 et 1919, dont 1 200 ont vécu au moins jusqu’à
90 ans et 250 sont toujours en vie. Ils ont divisé ce groupe en
fonction de la taille des sujets : ceux dépassant les 1,60
mètres et ceux ne les atteignant pas. Ils ont alors pu
constater que les plus petits connaissaient la longévité la plus
longue. A l’origine de ce lien, une forme particulière du gène
FOX03. S’il a une implication dans la petitesse, ce gène, est
également associé à un faible taux d’insuline dans le sang. Or, les
auteurs ont pu mettre en évidence au sein de leur cohorte une plus
forte présence de cette forme protectrice du gène FOX03 chez les
plus petits et aussi les plus vieux. Avant de constituer une raison
de se réjouir pour tous les petits du monde, ces résultats publiés
dans la revue Plos One doivent encore être confirmés, notamment
grâce à de nouvelles études menées au sein d’autres groupes
ethniques.
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