Coca urine

Sucre, le samedi 5 juillet 2014 - Le président Bolivien, Evo Morales avait déjà surpris la communauté internationale en mâchant à l’ONU une feuille de coca en signe de protestation contre le classement de cette plante comme stupéfiant.

Morales et amorali*

En inaugurant un centre hospitalier dans la région de Cochabamba, il a cette semaine défendu les vertus de l’urine en médecine, en  expliquant qu’enfant dans la cordillère des Andes, il avait l’habitude d’en boire à titre préventif.

Loin de rejeter ce pan de médecine traditionnelle, lui qui est rappelons-le un indien Aymara, a tenu à expliquer l’importance pour les praticiens boliviens de combiner savoir ancestral et moderne.

Morales ne pisse pas dans un violon

Celui qui préside aux destinées boliviennes, rejoint par ces déclarations d’illustres prédécesseurs,  notamment l'ancien premier ministre indien Morarji Desai qui fut un ardent défenseur de cette méthode ou encore Gandhi qui a également abordé le sujet.

En dehors de ces éminents représentants, rappelons que l’urinothérapie aurait déjà (selon quelles sources ?) séduit cinq millions de personnes en Allemagne, deux millions au Japon et un million aux Pays-Bas et que des Congrès mondiaux ont été en (petite) partie consacrés à cette pratique en Europe ces dernières années.

Ainsi, selon la littérature rédigée par ses partisans, boire son urine aurait des propriétés curatives étonnantes même si elle est habituellement utilisée à titre préventif.

Ces bienfaits n’ayant jamais été prouvés scientifiquement, on peut raisonnablement conseiller aux esprits chagrins de laisser pisser le mérinos.


*L'amaroli est le nom donné en Inde à la pratique qui consiste à boire son urine dans un but médicinale.

FH

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