Le ministre de l’Ecologie confirme sa volonté d’interdire l’accès au Roundup en libre-service

Paris, le lundi 15 juin 2015 - Le 20 mars dernier, l’agence du cancer de l’Organisation mondiale de la Santé (IARC) classait le glyphosate parmi les substances cancérogènes probables pour l’homme. Cette décision semblait le point d’orgue de plusieurs années de doutes et de suspicions, même si certains scientifiques rappelèrent que les preuves concernant l’homme continuaient à manquer. Au lendemain de cet avis de l’IARC, les associations qui appellent depuis plusieurs années à une restriction d’utilisation du Roundup (dont le glyphosate est l’agent principal) relancèrent leur revendication. Le ministre de l’écologie Ségolène Royal annonça qu’elle avait saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation de l’environnement et du travail (ANSES) et que dès à présent elle considérait que la vente des produits contenant du glyphosate ne devrait plus pouvoir se faire en accès libre. Hier, elle a confirmé l’interdiction de l’accès direct à ces substances, qui avait été précisée quelques jours plus tôt par un communiqué de son ministère et de celui de l’agriculture. Cet engagement ne suffit cependant pas aux associations écologistes qui s’inquiètent que cette annonce ne soit pas assortie d’un calendrier précis et qui rappelle qu’il faudra également s’intéresser aux usages professionnels de ce désherbant.

M.P.

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