
Paris, le jeudi 3 septembre 2015 - En février, le Président de la République annonçait l’instauration d’un "droit à l’oubli " pour les patients ayant souffert d’un cancer, qui sous certaines conditions ne seront plus tenus d’indiquer l’existence de cette maladie lors de la signature d’un prêt ou d’une assurance. Hier, la nouvelle convention Aeras (« pour s’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé ») a été signée, mais les conditions retenues déçoivent certains patients. Il faudra en effet attendre quinze ans après la fin des traitements pour se prévaloir de ce "droit à l’oubli" (tandis que les personnes ayant été malades avant l’âge de 15 ans pourront également en bénéficier). Des dispositions jugées trop sévères par plusieurs associations : une pétition a ainsi été lancée sur le site « Rose » dédié notamment à la lutte contre le cancer du sein.
M.P.