Discrédit constant de l’Ordre des infirmiers : condamnation du syndicat Résilience

Paris, le vendredi 25 septembre 2015 - Le syndicat Résilience a pendant des années appelé les infirmières à ne pas s’inscrire au bureau de leur Ordre et a multiplié les manifestations contre cette instance. L’organisation a été condamnée à deux reprises pour diffamation. Aujourd'hui, Résilience qui compterait moins de 130 membres s'est vue condamnée sous astreinte par le tribunal de grande instance de Paris saisi en référé à retirer de son site internet toute mention appelant à ne pas s'inscrire à l'Ordre. Soulignons que de son côté, le syndicat avait l'intention de déposer plainte cet été contre un responsable de l’Ordre infirmier qui sur twitter avait affirmé que ce "petit" syndicat faisait campagne pour Marine Le Pen.

M.P.

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Vos réactions (3)

  • Un ordre en attente de dissolution

    Le 26 septembre 2015

    Quelle victoire pour un "Ordre" qui n'en porte que le nom et sert de "faire valoir" au membres de son bureau.
    Aucune action efficace pour améliorer la profession. C'est sûr qu'en attente de dissolution par les instances gouvernementales il est difficile d'avoir du poids.

    Patrick Regnault

  • Le combat continue !

    Le 26 septembre 2015

    "Soulignons" que la plainte contre le secrétaire général de l’ordre infirmier - auteur des propos - a été déposée en temps et en heure par le syndicat Résilience. Le même personnage qui, au lendemain de l'abrogation de l'ordre infirmier par les députés, les traitait sur Twitter de "pieds nickelés à 12900 euros/mois".
    HD

  • Aucune action efficace ?

    Le 27 septembre 2015

    N'étant pas infirmier, ni élu ordinal, mais médecin et statutairement en relation depuis la création avec déjà 2 Ordres Régionaux (Centre et Poitou-Charentes) ainsi que le National, je peux témoigner pour vous rassurer de l'action constructive permanente, toujours discrète mais efficace et bienveillante à l'égard de tous ceux qui les saisissent, tant en direct, dans les territoires, qu'en action juridictionnelle.
    Il en va de même de l'ONM dont j'ai découvert avec le temps, malgré une faible conviction de ma part initialement, l'énergie déployée pour la défense et l'amélioration des conditions d'exercice, sans parler des délégations organisationnelles dont les Ordres sont en charge.
    Il me semble utile de conserver et renforcer ces espaces professionnels communs d'intérêt, indépendants des conjectures politiques et conjonctures sociales, là où par contre les syndicats ont bien leur force propre.
    De même, ne laissons pas la place au dictat bien silencieux des indispensables assurances qui pourtant savent bien soulever la muleta d'une élégante véronique quand la situation devient épineuse.
    Les histoires de chasse et les invectives ne font vivre ni un système ni un projet de société.

    Dr Dominique Alberti

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