Trop d’idées fausses sur l’herpès génital

Une enquête conduite par l’institut Harris à laquelle ont répondu 1 008 personnes (491 hommes et 517 femmes) de plus de 18 ans, représentatives de la population générale française, montre que les idées fausses sur l’herpès génital ont la vie dure. Ainsi 682 (67,7 %) se trompent sur les modes de transmission possibles de l’herpès génital : 42,7 % pensent qu’il est dû à une mauvaise hygiène, plus d’un tiers qu’il peut être contracté à la suite de l’échange de serviettes ou par le contact avec la cuvette des toilettes. Ceux qui ont au moins une de ces idées fausses sont plus souvent des hommes de la tranche d’âge 18-25 ans et ce dernier groupe considère (à juste titre) être mal informé sur l’herpès génital, et que ce problème est difficile à aborder avec l’entourage et les partenaires. Ces données montrent qu’il est nécessaire de renforcer les campagnes d’information sur l’herpès génital auprès du grand public afin, entre autres, de limiter la discrimination et la stigmatisation de ceux qui sont atteints par cette infection.

Dr Marie-Line Barbet

Référence
Halioua B et coll. : Importance des idées fausses sur le mode de transmission de l’herpès génital en France. Journées Dermatologiques de Paris : 8-12 décembre 2015.

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