Relations homosexuelles et don du sang : l’arrêté est publié

Paris, le mardi 12 avril 2016 - Ce samedi a été publié au Journal officiel un arrêté établissant la liste des situations empêchant de pouvoir faire don de son sang. Le fait d’avoir eu, pour un homme, « un rapport sexuel avec un autre homme » dans les douze mois précédent le don est considéré comme une contre-indication pour le don de sang total et l'aphérèse. Pour le don de plasma par aphérèse pour plasma sécurisé par quarantaine, la contre-indication court pendant quatre mois « pour les hommes ayant eu plus d’un partenaire sexuel dans les quatre derniers mois après la fin de cette situation ». Les femmes ayant eu des rapports sexuels avec un homme ayant eu des relations sexuelles avec un autre homme dans les douze derniers mois doivent également "patienter" pendant un an après le dernier rapport concerné avant de pouvoir faire don de leur sang. Ces critères qui sont équivalents à ceux appliqués dans la plupart des pays occidentaux depuis quelques années sont critiqués par certaines associations de défense des homosexuels, qui appelaient à une absence totale de restriction. D’autres, cependant, telles Aides, en raison de la réalité épidémiologique dans la "communauté" homosexuelle au regard du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles, considèrent ces précautions comme légitimes.

M.P.

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Vos réactions (1)

  • Roulette russse

    Le 17 avril 2016

    Dans tous les cas nous sommes placés devant des critères déclaratifs. Il s'agit donc, pour le receveur, de jouer son avenir sérologique sur la parole donnée d'un donneur inconnu, donc pas obligatoirement digne de foi. Seuls les moyens techniques de "décontamination" du sang sont rassurants. Rester dans le déclaratif s'apparente à la roulette russe.

    Dr Bruno Lavigne

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