
Paris, le mercredi 27 avril 2016 - Dans la lignée de plusieurs autres institutions, l’Académie de pharmacie a conclu dans un rapport publié le 26 mars « qu’aucun lien de causalité n’a pu être établi » entre les adjuvants aluminiques et divers symptômes rapportés par certains patients. Ces conclusions sont contestées par l’association d’entraide aux malades de myofasciite à macrophages (E3M), dont le président reproche à l’Académie plusieurs « erreurs ». L’organisation considère notamment comme non pertinent de considérer cette question comme une polémique franco-française. Mais dans une réponse envoyée le 13 avril à l’organisation, l’Académie de pharmacie se défend d’avoir ignoré les cas répertoriés à l’étranger mais confirme qu’ils demeurent marginaux. « Force est de constater que, sans être totalement une maladie franco-française, le nombre de cas signalés hors de France reste très limité », insistent les sages. Ces derniers soulignent cependant que des pistes, comme celle d’une sensibilité particulière aux adjuvants de certains sujets, devraient être exploitées.
M.P.