
Paris, le vendredi 9 décembre 2012 – Fin 2014, après une grève express menée en premier lieu par l’AMUF (Association des Médecins Urgentistes de France), les urgentistes obtenaient la réduction de leur temps de travail à 48 heures hebdomadaires. Ils devaient bénéficier en outre d’un nouveau découpage de leurs obligations : 39 heures dédiées au travail posté et le reste à du travail non clinique rémunéré en heures supplémentaires, un accord alors considéré comme historique par la profession.
Deux ans plus tard, les syndicats en sont encore réduits à réclamer l'application de cette réforme ! Dans un communiqué ils « interpellent solennellement la ministre de la Santé afin que le protocole d'accord sur le temps de travail (...) soit mis en application sans délai dans tous les services d'urgences ».
En effet ces nouvelles modalités, entrées officiellement en vigueur avec la publication d'une circulaire en juillet 2015, ne sont toujours pas « d'actualité pour de nombreux collègues », explique ce texte. Pire, l’hétérogénéité des avancés provoque une désertification des services qui n’appliquent pas encore les nouvelles règles !
En l’absence de l’application pour tous de ces « nouvelles modalités de décompte du temps de travail » l’intersyndicale annonce se réserver le droit « d’envisager toutes les modalités d’action possible pour obtenir satisfaction ».
FH