Paris, le samedi 10 décembre 2016 – Oubliée, une famine ravage le
Yémen en proie à la guerre. L’UNICEF estime que 370 000
enfants y souffrent aujourd’hui de malnutrition aiguë, tandis que
deux millions d’autres nécessitent une aide urgente. Cette dernière
n’est pas accessible à un grand nombre de familles comme l’illustre
de manière poignante un récent reportage du Washington Post. Un
journaliste du quotidien américain s’est ainsi rendu à Bani Saifan
où il a rencontré quelques familles confrontées à l’impossible
choix entre conserver leurs rares ressources pour acheter de la
nourriture à leurs enfants ou consacrer ces quelques fonds pour
conduire un enfant plus atteint que les autres à l’hôpital. Un père
de cinq enfants a ainsi témoigné qu’il ne pourrait probablement pas
conduire à nouveau son fils de 5 ans, dont l’état s’aggrave en
dépit d’une récente prise en charge à l’hôpital. « Si je n’ai
pas d’argent, je ne pourrai pas le ramener à l’hôpital. Je devrai
le laisser à la maison et laisser Dieu s’en occuper »
assure-t-il.
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