Et si les écrans permettaient de retarder l’expérimentation de substances dangereuses par les jeunes ?

Paris, le lundi 12 décembre 2016 - Dans un long rapport publié la semaine dernière, l’Observatoire français et des drogues et des toxicomanies (OFDT) s’intéresse aux évolutions concernant la consommation de produits psychoactifs (licites ou non) par les jeunes. Les auteurs ont pu constater qu’entre 2005 et 2014, l’âge des premières expérimentations a connu un recul significatif. La première ivresse se fait ainsi attendre jusqu’à 15,2 ans, celle de la première cigarette à 14 ans (soit huit mois plus tard qu’en 2005) et celle du premier « joint » à 15,3 ans (quatre mois plus tard qu’en 2005). Entre ces deux générations, la différence majeure concerne l’explosion du temps passé sur internet et devant les écrans. Ainsi, 83 % des jeunes de 11 à 16 ans vont quotidiennement sur le web aujourd’hui, alors qu’ils étaient à peine 23 % en 2003. Les auteurs mettent en avant un autre facteur d’explication : l’assagissement des parents, qui sont eux aussi de moins en moins nombreux à fumer et à boire, par rapport aux générations précédentes. Enfin, l’OFDT veut croire que les actions menées inlassablement contre ces différents produits portent enfin leur fruit : il apparaît en tout état de cause, qu’au vu de l’importance des écrans dans la vie des adolescents, la sensibilisation via le web n’est sans doute pas inutile.

M.P.

Copyright © http://www.jim.fr

Réagir

Vos réactions

Soyez le premier à réagir !

Les réactions aux articles sont réservées aux professionnels de santé inscrits
Elles ne seront publiées sur le site qu’après modération par la rédaction (avec un délai de quelques heures à 48 heures). Sauf exception, les réactions sont publiées avec la signature de leur auteur.

Réagir à cet article