Plusieurs sociétés savantes et syndicats appellent le gouvernement à élargir les obligations vaccinales

Paris, le mercredi 15 février 2017 - Le ministère de la Santé s’est montré discret concernant les conclusions de la concertation vaccinale qui fin décembre a recommandé une extension (provisoire) des obligations vaccinales. Pour l’heure, la décision rendue la semaine dernière par le Conseil d’Etat, l’enjoignant à mettre à disposition des Français un vaccin permettant de se conformer aux trois seules obligations vaccinales actuelles (diphtérie tétanos et poliomyélite) sans être "contraints" d’y ajouter d’autres valences face auxquelles l’immunisation est simplement recommandée, ne l’a pas plus sorti de son silence. Pourtant, beaucoup considèrent que cette position du Conseil d’Etat doit l’inciter à l’action. Ainsi, sous l’impulsion de la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) quinze sociétés savantes et deux syndicats (la Confédération des syndicats de médecins libéraux et le Syndicat national des pédiatres français) considèrent que seule une extension de l’obligation vaccinale permettrait de faire face à la situation actuelle. La levée des obligations est écartée par les signataires qui redoutent qu’elle entraîne un recul de 20 % de la couverture vaccinale. L’élargissement des vaccinations est dès lors « la seule mesure actuellement envisageable pour protéger la population » écrivent les sociétés savantes et les deux syndicats.

M.P.

Copyright © http://www.jim.fr

Réagir

Vos réactions (5)

  • Un combat de trop

    Le 16 février 2017

    Bravo à notre conseil Médical "d'état" (SPILF, CSML, SNPF): Il serait temps que le corps médical prenne le 20 heures comme je le préconisais au Professeur TREPO lors d'un congrès.
    Nous avons en France une équipe de chercheurs dignes de ce nom, qui font et ont fait la fierté de notre pays, notamment Pasteur, Maupas et tant d'autres.
    Encore une fois, nous menons un combat de trop et qui épuise les soignants (médecins, infirmières,...) alors que nous avons les armes pour combattre certaines maladies. Certains font la fine bouche, mais attentions au retour du balancier.
    Le ministère de la santé reste discret, le conseil d'Etat botte en touche.
    Nous savons presque tous que la médecine est un métier à risque, qu'il nous faut choisir dans l’intérêt du patient et l'informer afin d'agir au mieux.
    Pasteur a su prendre ce risque, ne revenons pas à une médecine de bas étage.
    J. Benoit

  • La véritable raison...

    Le 20 février 2017

    ...d'un tel acharnement à rallonger la liste des obligations devient suspicieux...alors que 17 pays européens ont levé toute obligation, sans que cela ne pose de problèmes particuliers et que la couverture vaccinale n'est basée sur aucunes données scientifiques sérieuses. La véritable question ne serait-elle pas une baisse des revenus liée à l'acte vaccinal.

    De plus avec une telle obligation, ces mêmes vaccinateurs seraient dédouanés de leur responsabilité pénale en cas d'accidents. En effet quand on voit comment se passe la vaccination, notamment du NN, on a de quoi s'interroger sur leurs compétences en la matière.

    Vacciner n'est pas seulement savoir piquer (et encore quand on relève que nombre de praticiens piquent directement dans un capillaire sans rechigner!). Les vaccins ont des effets collatéraux parfois très graves, c'est indéniable et certains ne sont en plus pas efficaces: BCG, coqueluche, HPV, grippe.Vacciner un NN contre certaines maladies est dément. Il faut revenir aux monovalents et vacciner dans un contexte réfléchi, multi-vacciner en masse comporte trop de risques qui ne doivent être assumés que par la personne concernée qui de plus n'est pas malade mais saine. Toute autre supputation sur un retour éventuel de maladies tient de la boule de cristal... Une seule issue possible, imiter les autres pays et lever l'obligation vaccinale, n'en déplaise aux producteurs de vaccins et leurs porte-voix grassement redevables.

    Serge Rader

  • Merci...

    Le 20 février 2017

    ...pour ce commentaire de bon sens et de salut public.

    Dr Pierre Lassalle

Voir toutes les réactions (5)

Réagir à cet article