Sages-femmes : l’accouchement à domicile ne justifie pas une interdiction d’exercer !

Tours, le lundi 31 juillet 2017 - Isabelle Koenig, sage-femme depuis 35 ans dont trois en libéral, qui s’est "spécialisée" dans les accouchements à domicile (AAD) était convoquée le 30 juin dernier par le Conseil de l’Ordre des sages-femmes. L’instance lui reprochait d'avoir « tardé à transférer des patientes à la maternité » à la suite de complications et de les avoir « mises en danger », ainsi qu’un défaut d'assurance. Il est à noter qu’aucune plainte n'avait été déposée contre elle et que ce sont les hôpitaux où ont été transférées trois parturientes qui ont fait un signalement au Conseil de l'Ordre. Isabelle Koenig apparaissait en effet largement soutenue par sa patientèle constituée en association.

La décision de la chambre disciplinaire de première instance de l'Ordre national des sages-femmes est intervenue vendredi 21 juillet. Isabelle Koenig a finalement écopé d’un simple avertissement, soit la peine la plus basse dans la graduation des sanctions possibles.

Jointe par le journal tourangeau La Nouvelle République, la sage-femme a expliqué accepter cette sanction. « On ne peut pas tolérer la moindre défaillance d'un professionnel. Je l'accepte pour cela. Je ne revendique rien d'autre. La chambre disciplinaire du Conseil de l'Ordre national des sages-femmes est plus bienveillante avec moi que le Conseil départemental ».

X.B.

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