
Il a ainsi expliqué : « c'est un milieu (...) vulnérable entre le stress, les enjeux de pouvoir et les traditions qui font que (...) les acteurs ont toujours eu du mal à faire la frontière entre la plaisanterie lourdingue et ce qui est le harcèlement (…) J'espère que ce qui se passe aujourd'hui aidera à remettre une frontière bien claire et à éviter des comportements qui sont des comportements qui dépassent les limites et qui existent ».
Il a aussi indiqué qu’il a récemment suspendu un personnel (qui fait actuellement l’objet d’une procédure disciplinaire) accusé de harcèlement sur une jeune étudiante en médecine, en soulignant la fréquence importante de ce type de situation.
Il a d’ailleurs annoncé qu’il recevra prochainement les économes (et les économinettes ?) des salles de garde parisienne pour une mise au point sur le sujet du harcèlement et « remettre les pendules à l’heure ».
« Il y avait une époque où on disait que pour des raisons d'hygiène les infirmières devaient être nues sous les blouses mais que ça ne s'appliquait pas aux médecins qui pouvaient tout à fait être habillés, ce qui montre le type de rapport de domination qui pouvait exister » a-t-il conclu pour illustrer le sexisme hospitalier ordinaire.
Ces propos seront-ils le préambule d’une grande opération « balance ton porc » hospitalier ? Affaire (sûrement) à suivre…
F.H.