
Le CESE propose ainsi de transférer au corps infirmier le suivi des maladies chroniques et de certains transplantés, la surveillance de divers traitements et la réalisation de certains actes.
Le CESE suggère « qu’une telle modification du partage strict des compétences » prenne la « forme d’un assouplissement ponctuel » (délégation de tâches, protocoles de coopération) ou, « plus radicalement, d’une redéfinition des périmètres d’exercice ».
A cet égard, le CESE souligne que les décrets concernant la pratique avancée infirmière qui « font l’objet d’un lobbying intense » ne seront efficients contre les déserts médicaux « que si les auxiliaires médicaux peuvent exercer de façon autonome ». Aussi, le CESE prêche-t-il pour que « le curseur » soit « déplacé vers davantage d’autonomie ».
F.H.