Les Français seraient majoritairement favorables à la PMA pour les couples de femmes et sous conditions à la GPA
Paris, le mercredi 3 janvier 2018 - Le 18 janvier prochain seront
lancés les états généraux de la bioéthique, préludes à la révision
des lois de bioéthique. La première étape du processus consistera
en l’ouverture d’un site destiné à recueillir l’avis « des
citoyens, associations, sociétés savantes et autres groupes »,
tandis que des débats seront parallèlement organisés dans toute la
France par les Espaces régionaux de réflexion éthique. Un rapport
sera ensuite remis au gouvernement par le Comité consultatif
national d’éthique qui devra servir de base à l’élaboration d’un
projet de loi qui sera dévoilé à l’automne, avant des discussions
parlementaires qui se poursuivront tout au long du premier semestre
2019. Les attentes sont nombreuses quant aux sujets qui devront
être abordés, notamment autour de la procréation médicalement
assistée. Mais si la vitrification ovocytaire ou la sélection des
embryons avant implantation dans le cadre d’une FIV intéressent
d’abord les spécialistes, c’est l’accès de la Procréation
médicalement assistée (PMA) au couple de femmes qui retient
principalement l’attention médiatique. Le sujet est délicat pour le
gouvernement qui garde ne mémoire les difficultés nées de
l’adoption de la loi ouvrant le mariage aux couples homosexuels.
Pourtant, à l’instar de ce qui prévalait pour l’union des couples
de même sexe, l’opinion est aujourd’hui largement favorable à
l’élargissement de l’accès à la PMA aux couples de femmes. Un
sondage réalisé par l’IFOP pour la Croix et le Forum européen de
bioéthique révèle ainsi aujourd’hui que 60 % des Français sont
favorables à la PMA pour toutes, contre 24 % en 1990. On constate
également que 46 % des Français accepteraient le recours à la
gestation pour autrui (GPA) pour des raisons uniquement médicales
et 18 % d’une manière générale. Cependant, il est exclu que ce
sujet plus qu'épineux soit abordé durant les révisions de loi de
bioéthique.
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Pourquoi ne fait-on pas de PMA pour la reproduction des bovins et des chevaux ? Parce qu'il existe une méthode simple et universelle: l'insémination artificielle. Elle ne nécessite qu'un local avec éventuellement un PC où le donneur peut visualiser des vidéos en cas de besoin et une infirmière spécialisée pour réaliser l'opération. Toutes ces gentilles lesbiennes et ces gentilles femmes célibataires sont favorable à la PMA, à condition que ce soit nous qui les payons ! Ben voyons...La sécu fait tellement de bénéfices !
Quant à la GPA, c'est une honte pour les humains. Attendons la réalisation d'utérus artificiels pour lesquels on fait des recherches. A-t-on réalisé des études sur les enfants nés de cette manière ? Déjà ceux qui ont été adoptés posent problème. Alors ces enfants qui ne connaissent pas la femme qui les a porté ?
Dr Guy Roche, ancien interniste et père de trois enfants