
En février, 29 députés déposaient une proposition de loi pour discuter de nouveau de la prohibition des violences éducatives ordinaires.
L’exposé des motifs de cette proposition de loi s’indigne en particulier que « 87 % des enfants subissent, quotidiennement, des pratiques punitives et coercitives auxquelles les parents ont recours « à titre éducatif » .
Passé presque inaperçue, le texte a reçu, ce vendredi, un soutien de poids en la personne du ministre de la Santé Agnès Buzyn.
Aussi, dans le cadre du premier anniversaire du plan de lutte contre les violences faites aux enfants, elle a déclaré : « l’enjeu, c’est d’interdire les châtiments corporels (…) de rejoindre les grands pays européens qui, pour la majorité d’entre eux, ont publié des lois qui interdisent les violences faites aux enfants dans le cadre de la famille ». Pour ce faire, elle a promis de « travailler avec les porteurs du projet de loi pour trouver une voie de passage ».
Toujours dans l’optique d’améliorer la protection de l’enfance, le ministre a également fait savoir qu’elle était en train de parvenir à un accord avec les géants du numérique pour empêcher l’accès des mineurs à la pornographie.
Xavier Bataille