
L'inspection générale des affaires sociales (IGAS) a ainsi remis ce lundi soir son rapport, fort de sept recommandations (voir tableau) pour parvenir à un déploiement « effectif du tiers payant intégral, sur la base d'outils simples et robustes ».

Ça ira !
Si le point d’achoppement principal demeurera les défis techniques relatifs à la part complémentaire de la dispense d'avance de frais, l’IGAS fait fi de ces inquiétudes et explique : « les outils des organismes d'assurance-maladie complémentaires sont en cours de développement et devront couvrir 75 % des assurés dès mi-2018 et la quasi-totalité en septembre 2019 ».Aussi, les inspecteurs estiment que « grâce à des outils simples et fiables d’utilisation (…) à partir de 2019 et surtout de 2020, le tiers payant pourrait être progressivement pratiqué pour l'ensemble des usagers ». Ces perspectives, favorables à une généralisation du tiers payant, ne préjugent en rien d’une quelconque obligation pour les médecins. Une telle approche semble abandonnée et il s’agirait plutôt de convertir progressivement l’ensemble des médecins, grâce à la levée des difficultés techniques, un peu à l’instar de la mise en place du système Vitale, désormais adopté par une large majorité de praticiens.
Frédéric Haroche