La HAS épingle, à son tour, le remboursement de l’homéopathie

Paris, le jeudi 26 juillet 2018 - 2018 semble décidément l’année de la remise en cause du remboursement de l’homéopathie. Après les déclarations équivoques d’Agnès Buzyn, la tribune hostile à l’homéopathie publiée dans le Figaro ou les atermoiements de l’Ordre, c’est au tour de la Haute autorité de santé (HAS) de mettre son grain de sel dans cette polémique.

Ainsi, à l’occasion de l’examen de la réinscription d’un médicament homéopathique sur la liste des spécialités remboursables, la HAS a considéré qu’elle ne pouvait statuer sur le service médical rendu (SMR) de cette molécule, ce qui conditionne, normalement, la prise en charge par l'assurance maladie.

D’une manière générale, la HAS s’étonne, dans ses conclusions « du maintien du taux de remboursement à 30% des médicaments homéopathiques (…) compte tenu du taux de remboursement à 30% voire 15% de médicaments ayant fait la preuve de leur efficacité ». 

Xavier Bataille

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Vos réactions (5)

  • Cout du déremboursement de l'homéopathie

    Le 26 juillet 2018

    Scientifiquement le statut de l'homéopathie est compliqué à défendre. Mais voyant chaque jour des patients pour qui il est hors de question de payer le moindre euro pour ses traitements, le risque est grand de voir des prescriptions d'allopathie remplacer certains médicaments homéo...pour un cout et un risque d'effets secondaires multipliés (une BDZ à la place de Sédatif PC Ignatia...) . Le jeu en vaut-il la chandelle ? Une baisse de remboursement à 15% (et le reste à la charge des mutuelles) serait peut-etre envisageable...

    Marie-Odile Marchal

  • Homéopathie

    Le 26 juillet 2018

    Enfin du bon sens.

    Dr Marcel Lecomte

  • Le danger vient des homéopathes

    Le 27 juillet 2018

    Le danger ne vient pas des poudres de perlimpinpin homéopathiques qui ne contiennent rien mais des homéopathes infiniment plus dangereux que les guérisseurs qui ont un bon sens clinique et qui savent "passer la main" en cas de doute. Les homéopathes ont eu un diplôme de médecin dans leur jeunesse, mais ils ne savent plus rien et ils sont incapables de poser un diagnostic, car on ne peut pas croire à la fois à l'homéopathie et à la vraie médecine.

    J'ai eu deux mort suite à de bons traitements homéopathiques !

    Il faut inscrire sur tous les pseudo-médicaments homéopathiques : "Ceci n'est pas un médicament reconnu par le Ministère de la Santé". Ils ne doivent pas contenir de billet de posologie et être en vente libre dans n'importe quel magasin.

    Dr Guy Roche, ancien interniste


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