
Nîmes, le vendredi 3 août 2018 - Alors que météo France a placé 66 départements en vigilance orange canicule, il était difficile de manquer, hier, Agnès Buzyn à la télévision ou à la radio.
Le ministre joue ainsi la carte de l’omniprésence et ne veut surtout pas rééditer la prestation calamiteuse de Jean-François Mattei en 2003.
A l’occasion de cette journée marathon, Agnès Buzyn, s’est notamment rendue au CHU de Nîmes pour observer la mise en place du plan canicule dans le Gard.
Alors que, selon certains observateurs, une crise des urgences en lien avec la canicule commence à poindre, Agnès Buzyn a fait savoir que, selon elle, la situation était « maîtrisée » « le point que nous avons fait aujourd'hui montre qu'il y a peu d'hôpitaux en tension, sauf dans la région du Grand Est » a-t-elle aussi détaillé. Elle a néanmoins précisé : « nous savons que chez les personnes âgées, les syndromes peuvent être retardés et comme cet épisode va durer, nous restons extrêmement vigilants et mobilisés »
Elle s’est aussi enquise auprès de la Croix-Rouge de la situation des sans domicile et a fait valoir « nous demandons à tous les citoyens d'être vigilants aux personnes dans la rue et à leur faciliter l'accès à l'eau ».
Qu’il fasse froid, qu’il fasse chaud : le problème c’est l’attractivité…
Interrogée sur les moyens supplémentaires qui pourraient être déployés dans les hôpitaux publics à l’occasion de cet épisode, Agnès Buzyn a conclu que « les difficultés sont essentiellement liées aux difficultés de recrutement de personnels dans les urgences, c'est également vrai dans les maisons de retraite : le problème est celui de l'attractivité de ces métiers ».
Rien de nouveau sous le soleil…
Frédéric Haroche