DPC : vers une grande bousculade !

Paris, le mardi 29 janvier 2019 - Depuis le 1er janvier 2017, le Développement professionnel continu (DPC) est l’objet d’une obligation triennale. Le premier cycle de ce DPC, nouvelle génération, régi par l’ANDPC (agence nationale du DPC) est entré dans sa dernière année. L’occasion pour Michèle Lenoir-Salfati, directrice générale de l’ANDPC, de faire un bilan d’étape lors de ses vœux à la presse.

A l’heure actuelle, seuls 38 % des professionnels de santé libéraux se sont engagés dans un parcours de DPC : les deux professions qui affichent les taux d'implication les plus faibles sont les orthophonistes (28 %) et les dentistes (14 %). Les biologistes s'illustrent par un taux  de 58 %, tout comme les pharmaciens (55 %)…mais « 2018 a été une année de montée en charge du développement professionnel continu », s'est félicitée Michèle Lenoir-Salfati.

Néanmoins, ces chiffres, notamment chez les médecins, soulèvent des inquiétudes, puisque tous ceux qui n’auraient pas encore suivi de programme de DPC sont censés le faire dans les onze prochains mois ! 

L’ANDPC prévoit donc un embouteillage fin 2019, mais estime avoir anticipé ce goulot d’étranglement.

Ainsi, l’enveloppe globale allouée au DPC des professionnels de santé pour l’année 2019 est en augmentation. Elle passera de 179 millions d’euros en 2018 à 190,5 millions cette année. Et ce budget pourrait être revu à la hausse, dans le courant de l’année… ce qui ne convaincra peut-être pas ceux qui se souviennent qu’en 2018 l’enveloppe était bien insuffisante alors que 62 % des médecins (entre autres) n’avaient pas à remplir, en urgence, cette "obligation".

Xavier Bataille

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Vos réactions (1)

  • DPC, oui mais...

    Le 29 janvier 2019

    On aimerait un DPC proposant un peu plus que l'expertise de l'EMC et, notamment en psychiatrie, ce n'est évidemment pas gagné…

    Dr Frédéric Lascoutounax

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