
Évaluation au printemps : qui mettra sa main au feu ?
F.H.
F.H.
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On est surpris de voir que l'on s'acharne sur l'homéopathie sous le prétexte de faire des économies mais personne ne parle du remboursement des cures qui n'ont jamais montré leur efficacité et dont le budget national dépasse largement celui de l'homéopathie pour une efficacité nulle et une absence de preuve de leur intérêt.
Dr Jean Siboni
Rassurez vous, cher confrère, c'est l'objectif suivant...
Blague à part, les thermes générent une activité économique non comparable avec ce qu'elle coute réellement à la sécu. Ce qui n'est pas le cas de l'homeo.
Dr E. Orvain
La solution la plus simple serait sans doute de décider de faire rentrer l’homéopathie dans le droit commun : chaque granule serait évaluée comme tout médicament. En finir avec le statut dérogatoire.
Si on se reporte aux notices des produits, on voit bien qu’il y a souvent des indications et il est alors possible d’évaluer :
Oscillococcinum : « traditionnellement utilisé dans le traitement des états grippaux : fièvre, frissons, maux de tête, courbatures. ».
D’ailleurs, pour Oscillococcinum, des évaluations ont déjà été faites (voir Cochrane : https://www.cochrane.org/fr/CD001957/oscillococcinumr-homeopathique-pour-prevenir-et-traiter-la-grippe-et-les-syndromes-de-type-grippal)
@ Dr Jean Siboni. La question de l’homéopathie ne se réduit pas à celle des économies, mais aussi à celle, plus importante, de la confiance que les patients peuvent avoir dans une médecine fondée sur les preuves. Et dans le processus d’AMM des médicaments.
Jean-Paul Krivine