
F.H.
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Dommage que cet article ne soit pas publié dans la presse non médicale. Les citoyens comprendraient parfaitement ce qui est en jeu dans ce jeu de dupe. Et pourquoi pas décider de l'organisation de travail des médecins tant qu'on y est. Voilà vers quoi les caisses veulent aller: un contrôle de plus en plus coercitif des médecins libéraux.
Même les directions hospitalières n'imposent pas un nombre de consultation horaire. C'est honteux de voir à quel point les médecins sont déconsidérés dans la part la plus noble de leur exercice en voulant leur imposer une vision stakhanoviste de leur métier.
Dr Pierre-André Coulon
L'état rempli la barque des médecins de stupidités réglementaires (et ce n'est pas terminé vu les fous furieux qui gèrent la santé), propose une aide pour payer des assistants qui ne feront rien de plus que le travail de l'administration...puis il baisse la subvention ...et le tour est joué...les médecins libéraux prennent en charge une partie du fonctionnement de la sécu.
Surtout ne laissez pas passer cette aubaine!
Dr Yves Delorge
Si les médecins pouvaient doubler leur nombre de patients vus avec un assistant, ils se le payeraient eux-mêmes. Déjà on ne double pas ses patients du jour au lendemain même si on a quelques jours d'attente pour le non-urgent. Accélérer va vite tourner à bâcler, les médecins risquent de s'auto-dévaluer, auront moins de temps pour construire une vision complète de leur prise en charge, les symptômes d'appel vont être traités mais le patient incomplètement. Plutôt que de les conseiller au moment ad-hoc, nous battrons le fer à froid en envoyant nos patients dans des groupes d'ETP pour ceux qui voudront bien se prêter au jeu. Vu l'inertie humaine et le temps de se construire une confiance en l'autre pour certains, nous ne sommes pas sortis de l'auberge.
Dr Pierre Serveille