En milieu de travail, la transmission des agents biologiques à
l’homme peut se faire par inhalation, contact avec la peau ou les
muqueuses, inoculation ou ingestion. Les muqueuses oculaire, nasale
et buccale constituent des portes d’entrée particulièrement
vulnérables aux agents biologiques. Les APR (appareil de protection
respiratoire) filtrants anti-aérosols conviennent pour la plupart
des situations de travail exposant à un risque biologique par
inhalation. Dans cette catégorie d’APR, on trouve les « pièces
faciales filtrantes à usage unique » FFP1, 2 et 3 qualifiées
par la norme EN 149 qui précise les performances minimales
d’efficacité exigées (pour la classe FFP2 : efficacité de
filtration > 94 %, pénétration du filtre < 6 %, fuite totale
vers l’intérieur < 8 %). Cette efficacité dépend de la nature du
matériau et de la forme de l’APR (présence d’un joint, d’une
barrette nasale, d’élastiques, permettant l’absence de fuite au
niveau du visage). Il est indispensable que l’utilisateur ajuste
correctement son APR pour être protégé.
Dr Muriel Macé