
De la grippe à …
Parmi 1 448 soignants sélectionnés, 985 (68.0 %) ont accepté de participer. La couverture vaccinale était de 33,5 % (n = 330/985), avec des disparités significatives entre les médecins (n = 105/121, 86,8 %), les infirmiers (n = 126/394, 31,7 %), les aides-soignants (n = 60/234, 17,9 %), et les autres paramédicaux (n = 22/85, 25,3 %) (p < 0,00001).Les déterminants positifs pour la vaccination étaient la protection du patient (27,9 %), celle des proches (24,4 %), et de soi-même (17,7 %). Les déterminants négatifs étaient une efficacité sub-optimale (40,2 %), des effets secondaires (23 %), le manque de temps/d’accès facile au vaccin (6,6 %).
Pour améliorer la couverture vaccinale, les soignants ont proposé une meilleure information sur le bénéfice/risque, un accès facilité à la vaccination (au restaurant, équipe mobile jour/nuit) et l’obligation vaccinale.
La rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle
Pour prévenir les infections parmi les soignants susceptibles d’être infectés, et réduire la possibilité de transmission nosocomiale aux patients, les soignants non immunisés devraient être vaccinés contre la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle. Qu’en est-il dans la vraie vie ?Afin d’apporter des éléments de réponse à cette question, une
équipe italienne a étudié l’immunisation et l’adhésion à la
vaccination chez les soignants de 4 hôpitaux de
Lombardie.
Entre août 2017 et février 2018, 84 % des 2 610 soignants ont
accepté un dépistage sérologique. Les personnels étaient immuns à
95,7 %, 89 %, 95,5 % et 97,2 % respectivement pour la rougeole, les
oreillons, la rubéole, et la varicelle. A noter cependant que
seulement 58 % des soignants non immuns ont ensuite accepté de se
faire vacciner.
Dr Muriel Macé