
C’est la raison pour laquelle a été menée une étude
rétrospective incluant 600 patientes, âgées de 11 à 21 ans,
atteintes d’un SOPK et dont l’indice de masse corporelle était
supérieur au 85ème percentile. Parmi ces
patientes, 54 étaient aussi atteintes d’un diabète de type 2 et,
pour 23 d’entre elles, le SOPK avait été diagnostiqué avant le
diabète.
Les auteurs notent que les jeunes filles/femmes atteintes de diabète sont plus souvent d’origine hispanique (6 % vs 49 %), et sont plus susceptibles de présenter un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (32 % vs 17 %). Sans trop de surprise, l’interrogatoire retrouve aussi plus souvent un antécédent familial au premier degré de diabète de type 2 (56 % vs 22 %).
Cette incidence élevée du diabète de type 2 chez les jeunes filles atteintes de SOPK et d’obésité (1 sur 23 dans les 2 ans suivant le diagnostic) devra être confirmé par des travaux à plus grande échelle. Si elle se confirme, nul doute que des stratégies de prévention devront être élaborées pour ces jeunes à haut risque.
Dr Roseline Péluchon