
Paris, le vendredi 23 août 2019 - Le ministre de la Santé a
promis cette semaine de rencontrer les responsables du collectif
Inter-Urgences au début du mois de septembre. Agnès Buzyn a par
ailleurs estimé que la résolution du conflit devait passer par des
accords locaux, tandis que ses services ont la semaine dernière
assuré que certaines unités demeuraient en grève par «
solidarité » bien que les difficultés aient été réglées.
Alors que 217 services sont aujourd’hui en grève, cette
appréhension de la situation révolte de nombreux grévistes. «
Chez nous, à Saint-Nazaire, lieu touristique, il n’y a rien eu.
Cet été, nous y avons constaté 103 hospitalisations sur des
brancards, dans les couloirs. Le fruit du manque de lits, de
moyens... Il y a un fossé entre les réalités constatées sur le
terrain et les annonces » relève par exemple un soignant de
Saint-Nazaire cité par Marianne. Plus largement dans tous les Pays
de la Loire, les négociations sont au point mort, tandis que
certaines directions ont exigé une cessation de la grève pour
entamer des discussions. Des conditions considérées comme
inacceptables par beaucoup de personnels mobilisés.
M.P.