
Pas d’intention de tuer selon la justice
Interdiction d’exercer
Quentin Haroche
Quentin Haroche
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L'incompétence de ceux qui ont accusé ce médecin d'avoir provoquer la mort de patients est insondable.
Le midazolam est une des plus faibles benzodiazépines. Il permet de provoquer une légère somnolence et, surtout, une amnésie bien venue chez ces patients
En Belgique nous l'utilisions pour les endoscopies et pour les techniques douloureuses comme les ponctions médullaires.
Une benzodiazépine n'est pas un neuroleptique, ce que semble ignorer les grands experts qui ont le culot de poursuivre un des rares médecins à faire sérieusement son travail.
Un petit recyclage des ces grands "EXPERTS" parait s'imposer
Dr Guy Roche, ancien interniste et maître de stages
D'usage fréquent en milieu hospitalier, le Midazolam supprime l'angoisse de la mort imminente associé à la morphine pour minimiser les douleurs. C'est une association très efficace. Elle ne précipite pas la mort des patients, mais la rend moins cruelle.
On ne voit donc pas pourquoi son usage serait restreint à l'hôpital, compte tenu des fermetures de lits ou d'hôpitaux de proximité et des sous-effectifs médicaux dans les territoires.
Mais il faut former les généralistes à son usage, pour trouver la dose qui permet au patient de fermer les yeux, ce qui nécessite une voie veineuse stable, et des tubulures compte-gouttes, voire des seringues électriques programmables.
Enfin, comme en établissement, on doit expliquer à la famille ce qu'on fait, obtenir son accord et bien dire que c'est un somnifère mais surtout le meilleur anxiolytique.
Dr Marie-Paule Cabrol