Depuis le « pill scare » de 2013, à la suite de la
plainte d’une victime d’un AVC sous pilule chez qui on devait
découvrir une thrombophilie par mutation du facteur II G20210A du
gène de la prothrombine, le marché de la contraception en France a
subi de grands bouleversements. Les pilules oestro-progestatives
déclinent régulièrement (38,95 millions/an en 2018 versus 54,6 en
2011), alors que les pilules progestatives seules et les
dispositifs intra-utérin (DIU) au cuivre progressent nettement
(respectivement 13,77 millions et 444 723 unités/an en 2018 versus
8 millions et 290 331 en 2011). Il convient, lors de la
prescription d’une contraception, de fournir aux femmes des
informations personnalisées pour s’assurer d’une compréhension et
d’une observance optimales.
Dr Catherine Azoulay