
Genève, le samedi 29 février 2020 - Infodémie. Le terme a été lâché pour la première fois il y a une dizaine de jours par Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) pour décrire les informations fausses qui circulent sur le SARS-CoV-2.
« Nous ne combattons pas seulement une épidémie ; nous luttons aussi contre une infodémie » a ainsi martelé le directeur général de l’agence onusienne.
Ce terme, jusqu’ici peu usité provient de l’anglais «
infodemiology », une discipline apparue en 2002 qui
consiste à étudier les informations de santé publiées par des
internautes non scientifiques.
A l’occasion de l’utilisation de ce néologisme par les huiles de
l’OMS, le JIM revisite les fausses nouvelles en matière de
coronavirus.
Parmi ces « fake news », livrées à jet continu, sans s'appesantir sur les théories complotistes qui fleurissent sur la toile sur l'origine du virus, la rédaction du Jim s’est penchée, sur les options thérapeutiques et les méthodes de prévention proposées par des Semmelweis en herbe.
On savourera ainsi la proposition de s’asperger d'eau de javel pour se prémunir d’une contamination. Dans la même veine, beaucoup promeuvent les bienfaits de douche à l’alcool. Autre rumeur qui provient directement de Chine : les sèche-mains auraient des vertus antiseptiques. Enfin une idée géniale: se frotter la peau à l’huile de sésame pour faire « barrière » au virus.
Concernant les traitements, les internautes ne manquent pas non
plus d’imagination, ont ainsi été tour à tour suggéré : l'urine
d'enfant (per os), l'ail, le chlorure de magnésium mais aussi la
cocaïne !
A suivre…
F.H.