Le service de santé des armées mobilisé face à l’épidémie de Covid-19
Paris, le mardi 17 mars 2020 – Si beaucoup de commentaires ont
suggéré ces derniers jours la nécessité de recourir à l’armée face
à l’épidémie de Covid-19 afin d’assurer le respect des mesures
progressives de confinement, de nombreux médecins s’interrogeraient
de façon moins martiale sur la pertinence de s’appuyer sur le
Service de santé des armées (SSA). Ce dernier fonctionne en effet
grâce à des personnels très bien formés et nombreux : 1 800
médecins, 170 pharmaciens et 6 800 professionnels paramédicaux. Il
dispose d’équipements de pointe pouvant être déployés rapidement :
les postes sanitaires mobiles (de premier ou de second niveau)
comprennent en effet entre 400 kg (premier niveau) et huit tonnes
de matériels et de médicaments (second niveau). On compte
quarante-deux postes sanitaires mobiles de premier niveau répartis
sur le territoire et un peu plus d’une vingtaine de second niveau
(dont un à Strasbourg) ; ces postes sont stockés dans les SAMU et
SMURS des hôpitaux « sièges ». Enfin, un atout phare du SSA
est son déploiement sur l’ensemble du territoire avec autour de 300
unités (centres médicaux des armées en métropole, centres médicaux
interarmées en outre-mer et à l’étranger et antennes desservant les
unités), tandis que huit hôpitaux d’instruction des armées sont
ouverts à tous les assurés sociaux. Ces derniers étaient déjà
mobilisés depuis le début de la crise pour répondre à l’épidémie,
participant notamment aux activités de dépistage des
patients.
Élément militaire de réanimation
Depuis hier, les annonces du Président de la République renforcent
la participation des moyens médicaux militaires. Un hôpital de
campagne va en effet être déployé dans les jours qui viennent en
Alsace pour répondre à la situation de saturation des hôpitaux du
Haut-Rhin, en particulier à Mulhouse. L’armée va ainsi créer un
élément militaire de réanimation (EMR) grâce aux moyens des postes
sanitaires mobiles qui sont fractionnables et modulables. Il
devrait comprendre trente lits de réanimation (entièrement équipés)
installés sous tente probablement sur le site d'Entzheim, ou
l'ancienne base militaire de Meyenheim. Cet hôpital de campagne
sera géré par les personnels de santé militaires, en coordination
avec les médecins civils et la Direction générale de la Santé. Des
lits supplémentaires pourraient être rapidement ajoutés si
nécessaire.
Une première pour Morphée
Par ailleurs, le Président de la République a indiqué que l’armée
pourrait procéder au transport des patients, vers des régions où
les établissements de santé ne connaissent pas le même engorgement.
Ces transports seront réalisés grâce au module de réanimation pour
patient à haute élongation (kit Morphée) qui permet l’évacuation de
patients ventilés et une continuation de la prise en charge dans
des avions C135FR ou A330 Phénix. Le dispositif Morphée permet le
transport de six à douze patients (en fonction de leur situation
médicale) : deux kits existent aujourd’hui en France. Ce sera la
première fois que ce système sera utilisé pour le transport de
patients civils.
Une participation active face aux épidémies
A contrario, le SSA intervient régulièrement depuis de
nombreuses années pour épauler la médecine civile, en cas de
situations exceptionnelles. Des hôpitaux de campagne ont ainsi pu
être déployés au lendemain de catastrophes naturelles (tempête
IRMA). Face aux épidémies, les capacités de la médecine militaire
ont été déployées lors de l’épidémie de chikungunya à la Réunion en
2008, lors des campagnes vaccinales contre la méningite dans les
établissements scolaires de la vallée de l’Ubaye ou dans la région
de Roanne ou encore pour l’organisation de la campagne vaccinale
lors de l’épidémie de grippe H1N1 en 2009. Parallèlement, à ce
soutien logistique, beaucoup estiment que l’armée pourrait
également être mise à contribution pour distribuer (voire pour
fabriquer) de nouveaux équipements.
Cependant, pour l’heure, les informations manquent pour
déterminer le nombre de masques (chirurgicaux et FFP2) dont dispose
aujourd’hui l’armée, ainsi que sur le nombre de ses respirateurs
artificiels.
Bientôt en Ile de France ?
L’annonce du déploiement de l’hôpital de campagne basé dans le Haut
Rhin a suscité le soulagement de l’ensemble des élus et des
représentants régionaux de la santé, face à la situation critique
des établissements. Dans certaines unités, des critères de
sélection des patients admissibles à la réanimation ont ainsi déjà
été mis en œuvre (avec le choix d’écarter les malades de plus de 75
ans). Aujourd’hui, certains s’interrogent sur l’opportunité de
programmer l’installation d’une structure semblable en Ile de
France.
1957 : 100 000 *100/ 44 059 000 = 0.23 % de la population décédée.
2020 : 67 000 000 * 0.23 % = 154 100
On pourrait donc "admettre" (on l'a bien fait en 1957) 154 000 décès..
En 1957 la grippe tuait sans distinction d'âge. En 2020 le corona tue majoritairement des > 75 ans avec des pathologies lourdes.
Canicule 2003 : 19 490 décès, là encore des pathologies lourdes ou un âge avancé. Mesures prises : travailler un jour de plus pour équiper les EHPAD.
Impact final du Corona : 98% de la population touchée. 2% d'hospitalisations Taux de décès France : 3.38%... des 2%. Temps estimé de la propagation avec confinement : 30 ans... 66 000 000/500 cas/J.
Tout ça juste pour résumer.
Réflexion de gestion de crise : Taux de "guérison" 98% en deux semaines maximum. (La guérison du Corona n'est actuellement pas claire dans le vocabulaire).
On bloque le pays pour 1% de cas au maximum qui de toutes façons ont peu de chances de survie.
Varicelle-party : les parents avisés regroupent les jeunes enfants autour d'un malade pour qu'ils soient contaminés dès le plus jeune âge, taux de guérison sans complication : 99.99 %.
Question : Pourquoi ne pas organiser des varicelle-party dans les foyers infectieux en mobilisant les moyens sanitaires suffisants sur place ? Comme en temps de guerre, on envoie les troupes là où l'ennemi attaque, on cerne la poche et on l'anéantit. Et on passe à la suivante.
Réflexion autour des masques : 98% de guérison en deux semaines, 99.99% sur une population saine. Les PS sont généralement sains, pas de masque, on les laisse être contaminés, donc vaccinés en peu de temps, ensuite ils sont 100% opérationnels sans risque. Et comme ils ne tomberont pas tous malades en même temps, on aura un roulement.
Oui, il faut du courage pour décider d'amputer un doigt. Ca ou la gangrène.
Dominique Barbelet
Mais bien sur...
Le 26 mars 2020
On vous laisserait donc aller annoncer aux familles que leur fils, mari, mère, (plus ou moins jeune avec ou sans comorbidité) font partie des 0,23% et que tout est normal…