Direct 23 avril : Macron dit non au déconfinement par région /Dialyse et Covid / Du cannabis thérapeutique dans les EHPAD ?

Cette veille quotidienne régulièrement réactualisée vous permet de retrouver rapidement certaines des informations brèves concernant l’épidémie actuelle. Retrouvez tous nos articles sur le Covid-19

19 h 15 - France : un point épidémiologique

Selon les dernières données publiées par Santé publique France on dénombre,  120 804 cas de Covid-19 confirmés par PCR dont 29 200 sont actuellement hospitalisés. Dans les services de réanimation, on recense 5 053 patients atteints de Covid-19 (- 215) dont 178 ont été admis depuis le précédent bilan épidémiologique.  Au total, en France on a identifié 21 856 décès de Covid-19 depuis le début de la pandémie soit 526 de plus depuis le précèdent bilan (vs + 544).

18 h - Italie : un point épidémiologique

Selon les dernières données présentées par la protection civile, l'Italie compte plus de 25 549 décès de covid 2019 (25 085, + 464 vs + 437). Le nombre de patients en réanimation poursuit sa lente décrue (2 267 vs 2 384).

16 h - Pas déconfinement par région

À l'occasion d'une visioconférence avec des maires, le Président de la République a précisé certains points sur la sortie du confinement. Tout d'abord, il a annoncé que le plan complet de sortie du confinement serait connu par les Français mardi prochain. Ensuite il a fermé la porte à un déconfinement par région et annoncé que le retour à l'école se ferait sur la base du volontariat.

15 h - Combien d'infirmiers touchés ? L'Ordre infirmier veut savoir

Dans un communiqué, l'Ordre infirmier réclame que les autorités sanitaires produisent des données sur les infirmier contaminés par le SARS-CoV-2, hospitalisés et décédés du Covid-19. "Ces données relèvent du devoir d'information auprès de la profession mais aussi de l'ensemble de la population" relève l'institution.

12 h - Suppression des repas des patients dialysés : l’association Renaloo saisit la HAS et le CCNE

Pour faciliter le respects des mesures barrières, il est désormais interdit de donner des repas et des collations durant les séances d’hémodialyse. Une décision difficilement compréhensible pour l’association Renaloo de défense des patients insuffisants rénaux. Cette interdiction contraint en effet : « 45000 patients hémodialysés en établissement (dont plus de 75% sont dénutris et plus de 40% sont diabétiques) à rester à jeun pendant une durée souvent de l’ordre de 6 ou 7 heures, de leur départ à leur retour à leur domicile, et ce trois fois par semaine », rappelle-t-elle. Aussi, Renaloo a saisi le Comité national consultatif d’éthique et la Haute autorité de santé afin que soient précisés les fondements scientifiques de cette décision et qu'éventuellement des recommandations permettant de concilier geste barrière et bien-être des patients dialysés puissent être émises.

11 h - Un plaidoyer pour le cannabis thérapeutique dans les EHPAD

Des médecins (notamment les Dr Lowenstein et Kouchner et le Pr Benyamina) et des membres de la « société civile » appellent le gouvernement à permettre l’usage du cannabis thérapeutique dans les EHPAD qui permettrait de réduire, selon eux, la prescription de neuroleptiques, d’anxiolytiques et d’opioïdes.

https://www.grecc.org/actualites/editoriaux/appel-urgent-de-la-societe-civile-du-cannabis-medical-pour-nos-aines-signataires-20-avril-2020/

10 h - Baisse d’activité : bientôt des compensations pour les pharmaciens

L’Assurance maladie et les syndicats d’officine ont négocié  la compensation financière que pourrait obtenir les pharmaciens constatant une baisse d’activité. Il revient désormais au gouvernement d’arbitrer.  « On ne peut dire aujourd’hui exactement quel sera le montant de l’indemnité moyenne, mais nous nous situons dans un ordre de grandeur d’environ 4 000 à 5 000 euros par mois, pour une officine moyenne qui aurait perdu 20 % de son activité », explique Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).

9 h - Une nouvelle alerte sur le renoncement aux soins

Frédéric Valletoux, président de la FHF (Fédération hospitalière de France) explique, comme d’autres avant lui : "ces dernières semaines, le renoncement aux soins a pris des proportions très inquiétantes: en ville comme à l’hôpital, la fréquentation est très faible (…) On tire la sonnette d’alarme depuis 15 jours mais pour l’instant la tendance ne s’inverse pas. Le problème, c’est que le renoncement aux soins, même temporaire, peut entraîner toute une série de complications".

8 h - Une consultation « citoyenne » pour le « monde d’après »

La Croix Rouge, WWF France et d'autres ONG françaises lancent une consultation citoyenne visant à réfléchir au monde d’après la crise du Covid-19.

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Vos réactions (3)

  • Le jour d'après ?

    Le 23 avril 2020

    Il faut cesser de confondre santé et maladie. J'irais jusqu'à dire que ces deux sciences devraient avoir deux structures différentes d'enseignement sans interdire pour autant aux uns de se renseigner chez les autres.

    Par contre, beaucoup de patients ignorent que les médecins dont je suis ont deux vocations parfois s'additionnant, parfois se contredisant.

    Les médecins des hôpitaux soignent essentiellement les dossiers des maladies pour leurs publications (moi 45 !) et pour leur carrière hospitalière facilitée par leur adhésion à l'EBM, la méthode instaurée en 1965 et par les intérêts généreux dont ils bénéficient s'ils sont rédacteurs, correcteurs, lecteurs, acceptant les recommandations des congrès où des leaders d'opinion sévissent payés par Big Pharma.

    Les médecins libéraux se sont en partie libérés des essais contre placebo en double aveugle qui s'imposent par contre encore dans de nombreux hôpitaux.

    Prescrire hors AMM même s'ils prescrivent un médicament connu depuis 40 ans et toujours applicable, le prenant eux-mêmes avec succès, vous coûte l'hostilité des médecins conseil des CPAM, des sociétés savantes dont vous faisiez partie et le refus de publier vos avis.

    Les médecins des administrations ont le pouvoir de vous interdire d'exercer, et même celui de vous ruiner par deux nomenclatures successives différentes (1986 et 1994 dans mon cas).

    Ayant exercé à Strasbourg mais vivant 36 ans en Allemagne avec une ophtalmologiste je vous affirme que le système de Bismarck est de loin supérieur aux systèmes socialistes notamment le français.

    Une preuve récente : le succès allemand dans le Covid 19. Si les hôpitaux publics allemands sont si efficaces personne ne l'a dit dans les controverses, c'est que pour l'essentiel ils paient plus de médecins libéraux à l'acte sans redevance que de salariés.

    Dr Jean Dormieux, urologue en retraite

  • Je ne prendais ni metro ni bus

    Le 25 avril 2020

    On dit que les chinois sont sales mais eux désinfectent à tour de bras les rues et les transports. En France, la voirie, au chômage technique, ne nettoie même plus les trottoirs.
    Comme les masques, l'hygiène est déclarée inutile puisque nous n'avons ni équipements ni désinfectants.

    Dr Isabelle Gautier

  • Confusion santé - maladie

    Le 25 avril 2020

    La maladie coûte cher, la santé rapporte gros ... et la "Santé" nourrit plus de gens qu'elle n'en guérit.

    Dr IG

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