
13 décès au sein des personnels soignants et non
soignants de 1 091 établissements
Ces dépistages sérologiques pourraient être riches d’enseignement
quant à l’évaluation du taux de reproduction du virus, chez des
personnes particulièrement exposées. Ils constituent par ailleurs
un outil supplémentaire pour la surveillance des professionnels de
santé. Cette dernière est l’objet d’un protocole mis en place dès
le 1er mars par Santé publique France (SPF) en
partenariat avec le Groupe d'étude sur le risque d'exposition des
soignants aux agents infectieux (Geres) et les Centres d’appui pour
la prévention des infections associées aux soins (CPias). Une
première étape a d’abord consisté à déterminer les « indicateurs
de suivi de l’impact de l’épidémie sur la santé des professionnels
en établissements de santé d’hospitalisation ». Puis à partir
du 22 avril, une personne référente a été désignée dans chaque
établissement pour renseigner hebdomadairement un questionnaire
permettant de collecter de façon anonyme des données sur le nombre
de professionnels infectés, le nombre de décès parmi ces derniers
et l’historique. Les premiers résultats de cette veille qui ont été
publiés en ce début de semaine par Santé publique France révèlent
que 25 337 cas de Covid ont été recensés chez les personnels
soignants et non soignants dans 1 091 établissements dont 13 sont
décédés (au 14 mai).Une enquête en ville dont les résultats sont attendus
Parallèlement à cette enquête concernant les structures, une seconde enquête individuelle a été initiée par le Geres avec le soutien de Santé publique France, qui s’adresse à tous les professionnels de santé contaminés par SARS-CoV-2 quels que soient leur profession et leur lieu d’exercice. Cette étude devrait notamment permettre de mieux déterminer les circonstances de contamination.A.H.