Amélioration du confort pour les praticiens et les patients
Ses avantages sont multiples. D’abord, grâce à un poste de commandes déporté, il permet de diminuer considérablement (de l’ordre de 95 %) l’exposition aux rayonnements de l’ensemble de l’équipe médicale. L’exposition est également réduite pour les patients en raison du raccourcissement des temps d’intervention (d’environ 20 %). Le robot offre par ailleurs une amélioration de la précision, grâce notamment à l’automatisation de certains gestes et à un confort de travail nettement amélioré pour les praticiens. « L’automatisation de la navigation, (…) permet d’obtenir des résultats reproductibles et une efficience prouvée grâce à une navigation plus fluide, lors de franchissements de lésions et de bifurcations par exemple. Plus précis, ce robot est également plus rapide, notamment pour des interventions complexes » détaille un communiqué du CHU de Dijon. « Aujourd'hui, la robotique a le potentiel de surmonter certaines limites de l'approche manuelle » relève encore le Pr Romaric Loffroy du Département d’imagerie interventionnelle du CHU Dijon Bourgogne.Premier pas
Le 28 mai, en réalisant une dénervation rénale grâce à ce robot, le CHU de Dijon est devenu le premier établissement européen à conduire une telle intervention dans ces conditions. Il ne devrait s’agir que du début d’une longue série pour l’établissement, dont l’acquisition de cet équipement s’inscrit dans un large plan de développement. Dans quelques mois, l’ouverture de plusieurs salles multimodales doit en effet permettre au CHU de transformer la prise en charge des patients en imagerie interventionnelle et en chirurgie.L.C.
