
Xavier Bataille
Xavier Bataille
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C'est la première fois que je vois utiliser le terme "présomption moyenne de lien" dans une analyse de données scientifiques. Si quelqu'un peut m'expliquer je suis preneur.
Je ne sais pas si dans l'avenir on va conclure des études cliniques par des "présomption moyennes" d'efficacité ou de toxicité ?
C'est peut-être une transposition du funeste principe de précaution dans la science. A moins que l'INSERM, en tous cas les experts ayant commis ce rapport, ne soient pas de vrais scientifiques.
Une autre explication est peut-être que nos dirigeants ont été très gênés par les conclusions du groupe d'évaluation sur le glyphosate composé de la France, la Hongrie, les Pays-Bas et la Suède, et rendues publiques le 15 juin. En effet ce groupe n'a pas considéré le glyphosate comme cancérigène et a donc ouvert la voie au renouvellement de son autorisation en Europe.
Comme la France, sous la pression de la propagande écologiste, ne veut plus du glyphosate, il n'est pas impossible d'imaginer que l'INSERM ait été un peu "incité" à rendre le présent avis.
Jean-Pierre Guichard (pharmacien)
Et les pesticides agréés en agriculture biologique comme le soufre (premier pesticide utilisé en France!), le sulfate de cuivre, le pyrèthre, l'huile de neem...?
Dr Le Foulon
D'un côté une multinationale surpuissante qui dispose de moyens financiers illimités pour fabriquer de la fausse science qui innocente ses produits.
De l'autre, des associations militantes composées de bénévoles qui n'ont rien à vendre, rien à gagner, qui disposent des moyens financiers ridicules (les cotisations de leurs adhérents) et qui prennent le risque d'affronter les chiens de garde de Bayer-Monsanto. Et ces gens là feraient peur aux experts de l'INSERM, qui bidouilleraient leurs résultats pour les satisfaire?
Face à ce désespérant catalogue de pathologies auquel manque l'explosion des obésités, diabètes et infertilités qui font la fortune des laboratoires pharmaceutiques, j'entends "l"imbécile principe de précaution" et les experts de l'INSERM qui ne seraient pas "de vrais scientifiques" comme des insultes à tous les patients qui souffrent et meurent de ces pathologies.
Dr Jean-Jacques Perret