Vaccination obligatoire des soignants contre la Covid : la FHF ne veut pas d’un moratoire

Paris, le 8 septembre 2021 – À compter du 15 septembre prochain, tous les professionnels de santé et notamment ceux exerçant à l’hôpital, en EHPAD ou dans d’autres établissements de santé devront avoir reçu au moins une dose d’un vaccin contre la Covid-19 pour pouvoir continuer à exercer, la seconde dose devant être injectée avant le 15 octobre. Les récalcitrants s’exposent à une suspension de leur contrat de travail sans rémunération. Cette sanction devrait prendre fin le 15 novembre prochain, mais le Président de la République Emmanuel Macron et le ministre de la Santé Olivier Véran ont déjà annoncé qu’une prolongation de la mesure était possible.

Il y a quelques jours, la CGT puis FO se sont déclarés opposés à cette mesure. Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a ainsi fait part de son opinion sur la politique de vaccination du gouvernement. « J’ai rappelé au Premier Ministre que nous sommes pour la vaccination, mais que l’obligation de vaccination plus le passe sanitaire créent de nombreuses tensions ». Plus mesuré, FO demande un moratoire.

Hier, en conférence de presse de rentrée, le président de la FHF, Frédéric Valletoux leur a répondu en affichant sa « fermeté » sur cette question, seule « réponse » possible selon lui.  
« Évidemment sur un million d'agents, on trouvera quelques centaines » de réfractaires et « certains vont instrumentaliser des cas particuliers pour essayer de faire croire qu'il y a des bataillons entiers de soignants » opposés à la vaccination obligatoire a poursuivi M.Valletoux.

« Il n’y aura pas d’exceptions et de contournements. Le cas échéant, les contrôles habituels des arrêts maladie qui sont faits par l’Assurance-maladie et les médecins agréés seront renforcés » a martelé, quant à elle, Amélie Roux, responsable du pôle ressources humaines de la fédération.

Face à ces positions tranchées, nul doute que des tensions sont à prévoir, la CGT appelle d’ailleurs à la mobilisation la veille de l’entrée en vigueur de l’obligation, le 14 septembre.

X.B.

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Vos réactions (3)

  • Pas de faiblesse !

    Le 08 septembre 2021

    Nos gouvernements ne fonctionnent qu'en marche arrière.
    Ce qui est dit est dit et les antivaccins n'ont pas le moindre argument logique à faire valoir.
    Ils sont dangereux pour eux, pour les autres, y compris ceux qui se confient à eux, ainsi que pour les finances publiques.
    Ils contreviennent au Serment d'Hippocrate.
    D'ailleurs, il serait souhaitable que les soins soient certes fournis mais pas remboursés pour ceux qui se mettent volontairement en danger.

    Dr Bernard Maroy

  • CGT et FO : comme d'hab !

    Le 08 septembre 2021

    Encore une fois nos valeureux syndicats (gauchisants s'entend) sont 'contre' : contre la solidarité nationale, contre la fraternité, contre le bon sens ! L'individualisme dans sa splendeur...
    Pour des organisations qui se réclament défendre la collectivité, un comble !
    Absurde voire criminel que de soutenir de telles thèses !
    J'entends l'argument de certains : attendre de nouveaux vaccins mais 'non ARNm', argument totalement fallacieux dès lors que l'immense majorité des français - y compris des personnels de santé ! - ne connait strictement rien aux méthodes d'obtention des diverses préparations vaccinales ! Une façon comme une autre de 'laisser traîner' en espérant que notre covid disparaîtra avant Noël...s'agissant d'une pandémie, il me semble évident que notre meilleur ennemi (et ses prochains variants) ne semble pas nous abandonner de sitôt.
    Espérons seulement qu'un éventuel autre variant ne viendra pas mettre à mal nos quelques 80% de vaccinés !
    Alors oui, seule une suspension des salaires des récalcitrants pourra être de nature à les faire revenir sur terre.

    Alain Cros, pharmacien industriel

  • Ineptie et inculture sont les mamelles du fascisme

    Le 10 septembre 2021

    Quand je lis les inepties je ne peux pas m’empêcher de croire et même d’être sûr que la declassification et la dégradation du niveau intellectuel français est bien en marche !

    Cette dégringolade est d’autant plus marquée en période de crise qu’elle prend la couleur brune nauséabonde même chez les professionnels qui demandent une fermeté pour les autres afin de masquer leur incompréhension de cette épidémie.
    Non seulement les preuves s’accumulent sur l’inefficacité de la pseudo immunité collective mais aussi sur celles d’une vaccination qui n’en est pas une!

    Si certes, les “vaccins” (qui sont une prévention médicamenteuse et non pas vaccinale selon les principes admis) protègent du risque de faire une forme grave pour les personnes âgées ou ayant des comorbidités, le fait de vouloir traiter tout le monde de la sorte n’a pas de sens éthique ou logique puisque nous savons que cela n’empêche pas la circulation du virus ! Pire cela permet aux virus et au Covid-19 d’avoir un terrain sur lequel il va muter et se renforcer !

    Quand je lis que ceux qui ne veulent pas devenir les cobayes d’une expérimentation à grande échelle (car leur balance bénéfice/risque n’est justement pas en faveur d’une “vaccination”) sont traités comme des parias ou des lépreux, allant même à leurs refuser les premières dés liberté sous couvert qu’ils enfreignent un serment d’Hypocrite bien connu dans le milieu … non seulement j’ai peur pour nos libertés mais je n’ai pas de doute sur l’assassinat programmé de nos démocraties !

    Non les preuves existent sur le danger d’une vaccination massive et non sélective puisque les pays qui l’ont faite se retrouvent quand même avec des cas sévère et grâce dans leurs services de réa. Mais je rappelle à toutes et à tous que lors des premiers et deuxième vagues cette thérapie n’existait pas et les soignants n’ont pas tué leurs patients mais c’est bien le Covid qui l’a fait !

    Nous savons que la piste médicale est largement sous exploitée et je n’ose pas parlé des conflits d’intérêts qui ne semblent pas étrangers aux décisions qui ont été prises.

    Et avant de vouloir dérembourser les soins qui pourraient être nécessaire à des soignants touchés par le virus commençons par savoir combien ont été touchés, malades et guéris comme ces milliers de soignants libéraux qui ont poursuivi les soins sans pour cela ni contaminer leurs malades ni être victimes !

    Trop de mensonges sont diffusés par malveillance et le manque de professionnalisme devient la marque de la gestion inepte et inculte de cette crise qui n’aurait pas dû en être une !

    Gilles Dupont (IDE)

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