
Paris, le lundi 27 septembre - Fin juillet, la Fédération SOS
médecins déterrait la hache de guerre. En cause ? L’avenant numéro
9 à la convention médicale qui prévoit une revalorisation de la
visite longue pour les médecins traitants, ce qui exclut les
praticiens de SOS.
Depuis, diverses actions ont été organisées sur le territoire.
Également la Fédération, début septembre, promettait d’appeler ses
adhérents à une journée d’action de grève nationale.
Elle prévoyait d’en révéler la date au dernier moment pour
éviter que « le mouvement soit tué dans l’œuf » par des
réquisitions.
C’est ce qui a été fait hier. SOS médecins a ainsi annoncé un
« arrêt total » de l’activité (visites à domicile,
consultations, centres de régulation, téléconsultations) pendant
vingt-quatre heures à partir de ce matin 8 heures pour « alerter
les Français sur la disparition programmée de la visite à
domicile ».
« Depuis plus de quinze ans, les moyens alloués à la visite
à domicile sont insuffisants au regard des besoins des Français et
du vieillissement de la population (…) l’indemnité de déplacement
de dix euros pour les visites de jour n’a pas évolué depuis quinze
ans » souligne SOS.
Côté revendication, la Fédération demande que la valeur de la
visite urgente soit portée en journée à 57,60 euros, l’alignement
de l’indemnité de déplacement à 10 euros quel que soit l’horaire,
ainsi que l’intégration des médecins SOS à toutes les
revalorisations de la profession.
X.B.